Tour du Monde

A l’image de toutes les grandes capitales, Mexico présente de multiples facettes et de nombreux quartiers avec leurs propres particularités.

Certains bâtiments témoignent de la richesse du passé tel que le Palacio de Correo ou le Palacio de las Bellas Artes (d’inspiration française) Le Zocalo (la place centrale de la ville) est la plus grande place d’Amérique Latine et la deuxième plus large du monde après la Place Rouge de Moscou !

Elle est entourée par la cathédrale métropolitaine de Mexico (au nord), et le palais du Gouvernement du District Fédéral (à l’est), siège du Pouvoir exécutif local. Une chose nous frappe dans la cathédrale, la perspective semble se modifier le long de la nef centrale. Nous remarquons également que beaucoup de bâtiments ne semblent pas droit dans le centre ville et certaines rues ont tendance à onduler … Grâce aux explications de notre seconde couchsurfeuse Adrianna, nous savons désormais le pourquoi du comment ! La ville de Mexico à été fondée sur un lac, qui est maintenant presque entièrement recouvert et certains quartiers s’enfoncent petit à petit en modifiant ainsi l’aspect visuel des constructions.

Influences architecturales

Comme dans le reste du Mexique, la capitale nous offre une grande diversité de style. Architectures pré-hispanique, coloniale et moderne cohabitent et se mélangent pour donner des résultats parfois inattendus, comme sur la Plaza de Las Tres Culturas. Un autre exemple étonnant, à Cholula (petite bourgade à une centaine de kilomètres de la capitale) l’église Nuestra Señora de los Remedios a été constuite au sommet d’une ancienne pyramide pré-colombienne !

Building made in Mexico

Comme dans toute les grandes capitales, Mexico à vu surgir un grand nombre de buildings au cours des cinquante dernières années. Chaque président a voulu marquer son mandat par d’imposantes constructions. Cette manie du neuf a fait naître des bâtiments sur-dimensionnés aux coûts pharaoniques, au détriment des réels besoins de la population. A l’image de la Megabiblioteca, qui à coûté plus de 35 millions d’euros, dont les rayons sont encore à moitié vides et où les visiteurs se font attendre… Certaines immeubles sont même abandonnés, après seulement quelques années de service suite à des dégradations trop coûteuses à réparer (comme pour la Torre Insignia ci-dessus).