Archive for juillet, 2011

Documentaire à Medellin


2011
07.28

El mar cambiante



Un titre énigmatique pour un sujet qui le demeure pour la plupart des hommes. En effet, il s’agit d’un documentaire que deux touristes / voyageuses ont découvert au détour de l’université à Medellin, juste avant de prendre la route pour la côte caribéenne. Quelques heures à tirer avant de monter dans un bus, et la surprise de pouvoir assister à la projection d’un long-métrage, remarqué quelques jours plus tôt mais déjà oublié. Ces lignes ont pour objectif de vous faire partager notre engouement pour cette œuvre, vous donner envie de le voir et de le partager pour que, vous aussi, vous puissiez laisser votre esprit erré à d’intéressantes réflexions.


Voir la bande annonce : A sea Change, trailer


« El mar cambiante » est l’histoire d’un homme,  Sven Huseby, qui suite à la lecture d’un article décide d’aller à la recherche de la vérité pour son petit-fils de cinq ans Elias. Découvrir le mal que l’Homme fait sur les océans est la nouvelle quête de cet homme, qui se donnera tous les moyens pour aller au bout de son idée. Ce cheminement s’est fait en plusieurs étapes.

Etape 1 : s’informer. Lire des articles et tout type de documents afin de comprendre ce qui se passe et découvrir le terme clé d’ « acidification des mers ». Prendre conscience que nous intoxiquons l’eau des mers et des océans et que nous menaçons des milliers d’espèces. Des espèces qui sont aussi la base de la chaîne alimentaire. Quelles sont les conséquences pour notre Eau ? Quelles sont les conséquences pour l’Homme ?

Etape 2 : rencontrer. Sortir de chez soi et se déplacer pour aller chercher les réponses auprès des professionnels. C’est à ce moment qu’il me semble opportun de préciser que Sven Huseby était professeur d’histoire, un bon point de départ que le milieu du professorat pour discuter avec des scientifiques qui connaissent le sujet. Ensuite, c’est vrai que c’est un homme de courage, qui prend le risque d’aller taper aux portes de gens qu’il ne connaît pas mais dont le savoir lui semble indispensable pour avancer dans sa réflexion.

Etape 3 : comprendre. La dernière étape consiste à comprendre toutes les informations reçues et à savoir les interpréter intelligemment. Il s’agit d’analyser le résultat de nos actions passées sur les océans et celui qui découlera de nos actions présentes. Nos déchets, notre inconscience du fait que la mer n’est pas un organisme qui peut tout absorber nous conduit à la détruire, à l’abîmer irrémédiablement au fur et à mesure que le temps passe. Mais peut-être n’est-il pas trop tard pour modifier notre comportement ? Peut-être reste-t-il quelque à sauver ?


A sea Change, trailer 2


Un documentaire pas comme un autre au sein d’un voyage pas comme un autre. C’est probablement une phrase dans ce genre-là qui pourrait résumer notre réaction sur cette œuvre. Un peu plus d’une heure d’images et de sons qui mènent à une prise de conscience, ou au moins à rappel de ce que nous faisons en tant que membre de l’espèce humaine. Ce voyage, éphémère pour moi et de longue durée pour Margerie, est une découverte perpétuelle, une ouverture sur un monde que l’on croit connaître. Avoir l’opportunité de voir un documentaire aussi réussi est une chance d’ouvrir un peu plus de nos esprits et de faire de la Colombie un pays encore un peu plus riche et enrichissant !


Auteur : Clémentine BERSON


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Medellin : Une ville tournée vers l’extérieur


2011
07.07


Sur la route de Bogota à Medellin.

Quitter Bogota devait être une affaire facile mais c’était sans compter sur l’hospitalité et la générosité débordante de nos hôtes. Hors de question de partir discrètement le ventre vide. Nous terminons donc notre expérience bogotéenne avec la découverte de crêpes françaises garnies d’oeufs cuits pour le petit-déjeuner. Un régal ! Nous partons vers 8h30 de notre premier couchsurfeur en direction du terminal pour prendre le bus de 9h pour Medellin. Mais comme rien ne se passe jamais comme prévu, nous monterons dans le bus de 9h45 pour la modique somme de 60 000 pesos. Une fois dans le bus, je comprends pourquoi Margerie disait qu’ils étaient surclimatisés. C’est l’hiver dans cette carcasse ! Le voyage se passe bien. Après un peu de sommeil et pas mal de réflexion, nous arrivons 13h30 plus tard à Medelin sous la pluie.

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Récit d’une voyageuse novice


2011
07.02

Le voyage vu par Clémentine, une amie rencontrée il y a 6 ans lors d’un roadtrip en Europe.


Paris-Bogota / 17-06-2011


A peine terminée mon expérience chez Bouygues, me voilà projetée dans une nouvelle aventure : un voyage à l’autre bout du monde. Une envie de changer d’air que j’ai, consciemment ou non, non préparée. Je rejoins Margerie, amie de voyage, dont l’attitude ne me contraint pas à prévoir. Libre de laisser au destin faire son jeu, je me laisse porter, comme pour savoir si ma bonne étoile est là.


8h30 : arrivée à l’aéroport avec mon père.

Première péripétie : je n’ai pas de place sur mon vol, je suis sur liste d’attente! Même pas le temps aux sentiments de s’exprimer que l’on me propose de me mettre sur un vol direct (donc plus d’escale à Caracas, Vénézuela) qui part à la même heure de Paris. Après plus d’une heure de difficultés d’organisation d’Air France, me voici avec mon nouveau billet : surclassée en première, indemnisée à hauteur de 300€ et arrivée prévue 6h plus tôt à Bogota. Une seule chose me chiffonne : comment prévenir Margerie que je vais arriver plus tôt ? Comment vais-je attendre 6h là-bas, où et surtout sans céder à la fatigue (décalage horaire : +7h à Bogota) ?

Finalement, le vol sera agréable même si avoir un voisin se plaignant sans cesse était fatiguant. Comment peut-on râler alors que l’on a boissons à volonté, couverture, oreiller et paire de chaussettes pour ne pas avoir froid ? Les gens ne cessent de me surprendre, ou peut-être est-ce moi qui reste bien naïve sur la nature humaine ? 10h c’est le temps qu’aura duré mon vol. 10h c’est aussi le temps de prendre deux repas, de lire, de faire une sieste, de regarder Never let me go (film incroyable et bouleversant!), Potiche (bien drôle et inéressant) et la moitié de Raiponce (les dessins animés sont toujours sympas à voir).



Quartier résidentiel de Bogota.


15h : Arrivée à Bogota.

Les heures sont passées, les gens aussi. Observer, lire et marcher sont les trois actions qui m’ont permis d’atteindre l’heure de mon vol initial et de retrouver Margerie, sans m’endormir.

19h30/20h : Pied de grue devant les arrivées avec pour mission de ne pas rater Margerie! Il aura fallu à peine quelques minutes pour que l’on se rejoigne. Cela fait sacrément bizarre après plus de cinq mois! Le voyage lui a fait du bien au teint et en général. Je me sens terriblement blanche et banale.Sensation qui s’ évapore vite dès que l’on commence à parler, comme si on s’était vues hier! Le voyage s’annonce bien et revigorant.

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