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Sur la Riviera Maya

2011
03.09

3 jours le long de la mer des Caraïbes


Repos sur la plage.

Nous partons de Cancun avec Juan Carlos qui nous dépose au sud de la ville, tout prêt de son université. Nous nous dirigeons dans la direction de Playa del Carmen à une cinquantaine de kilomètres au sud sur la route côtière de la Riviera Maya. Tout le long du trajet, les complexes hôteliers, qui se sont multipliés ces dernières années, rivalisent de luxe. Louis et sa famille nous emmène dans son pick-up et nous parle de Playa del Carmen et de Tulum qui sont des endroits plus tranquilles que Cancun. Il nous parle également beaucoup du Belize et de ses îles paradisiaques qui sont connues internationalement pour la plongée sous marine. Malheureusement, nous n’avons pas prévu d’y passer car tout le monde nous dit que seules les îles valent le coup et nous n’avons pas vraiment envie de payer 40$ US chacun pour nous retrouver dans un repère de touristes. Arrivés à Playa del Carmen, nous marchons immédiatement en direction de la plage. Nous arrivons par un petit sentier sur un bord de mer paradisiaque, encore plus beau que les plages de Cancun et beaucoup plus sauvage. Nous sommes un peut au nord du centre ville et il n’y a encore aucune construction sur le bord de mer. Nous restons trois bonnes heures sur le sable blanc alternant baignade, pique-nique, écriture et sieste. L’endroit est très prisé des familles mexicaines ce qui est un indicateur de bon coin ! Nous décidons ensuite de marcher sur la plage jusque dans le centre de la ville.


Playa del Carmen l’Européenne


Plage des européens.

Après 20 min de marche nous retrouvons les bars et les transats exposant les touristes blancs à un soleil meurtrier. Playa del Carmen possède également son lot d’hôtels et de terrasses sur la plage comme toute les villes de la Riviera Maya mais ici les constructions gardent une échelle humaine et préservent un minimum de végétation. Nous nous enfonçons dans le cœur de la ville et découvrons avec plaisir la cinquième avenue. C’est une grande rue piétonne bordée de dizaines de bars, de restaurants, d’hôtels et de boutiques très sympathiques. On se croirait dans une petite station balnéaire du sud de la France avec en prime une végétation tropicale et une ambiance festive. Les immeubles ne dépassent pas trois étages et affichent une créativité architecturale étonnante. Les mexicains ne s’y trompaient pas en nous disant que nous allions aimer Playa del Carmen, c’est petit et mignon, tout ce que l’on aime en Europe ! Captés par l’atmosphère envoûtante des lieux, nous contactons nos couchsurfers de Cancun pour leur proposer de passer la soirée ici avec nous. Juan Carols nous rejoint quelques heures plus tard avec deux de ses amis. Nous nous lançons une fois de plus pour une nuit de folie dans les boites mexicaines et nous n’en sortons qu’avec le lever du soleil. Après avoir réuni nos affaires et rassemblé nos forces, nous repartons sur la route en direction de Tulum. Cette fois nous sommes trois, Juan Carlos a décidé de passer le week-end avec nous.


Le stop a 3


Nous nous lançons dans la journée de stop la plus difficile que nous ayons rencontré depuis le début de notre aventure, non pas parce que nous sommes trois mais parce que nous sortons d’une nuit blanche et que le sommeil nous guette a chaque moment d’inactivité. Pour couronner le tout, quelques averses viennent lessiver le sol. Un premier pick-up nous emmène jusqu’à un croisement 20 kilomètres plus loin. Malheureusement, la seule station essence relativement proche se trouve du mauvais côté de la route. Nous tentons quand même le coup et trouvons au bout de 20 min un Marseillais professeur de plongée qui se propose de nous conduire à la prochaine « gasolineria » dans la direction de Tulum. Il doit aller chercher des bouteilles d oxygène pleines à la station de gonflage dans la même direction. La plongée est une activité très pratiquée dans toute la péninsule du Yucatan en raison du nombre important de « cenotes » (sources ou rivières souterraines). Il ne nous rassure pas lorsqu’il nous dit qu ’il vient juste d’attraper la dengue suite à une piqûre de moustique, nous nous sommes fait littéralement dévorer depuis Merida… il n’y a plus qu’à espérer que « nos moustiques » étaient sains. Nous nous retrouvons une nouvelle fois dans une station essence mais elle est à sec et redirige immédiatement les automobilistes vers une autre « gasolineria », il va falloir jouer serré. Nous arrivons finalement à trouver un minibus de compagnie hôtelière qui consent à nous emmener jusqu’au ruines de Tulum.


Tulum, cité maya face à la mer


Tulum, lieu paradisiaque...

Nous arrivons devant l’entrée des ruines et nous nous posons un moment pour reprendre nos esprits. Le mieux est de visiter les ruines maintenant et d’aller sur la plage après malgré la fatigue et le soleil qui est revenu et ne compte pas nous épargner. Nous partons à l’assault de la petite cité maya en prenant bien soin de favoriser les chemins ombragés. Des remparts hauts de presque 3 mètres encerclent la ville, pour rentrer nous empruntons des petits passages pas plus large qu’un homme. A l’intérieur, seules quelques maisons et deux ou trois temples sont encore debout mais ceux qui ont été restaurés sont magnifiques. Il y a une petite plage encastrée entre les rochers et l’ensemble est tout simplement stupéfiant. Les constructions sont moins grandioses que dans les sites archéologiques que nous avons visités jusque là mais la proximité de la mer et ses couleurs incroyable lui donne un charme exceptionnel. il y a également un accès à une petite plage ou les touristes peuvent se baigner ! Une fois sortis de ce petit paradis Maya, nous marchons en direction de la plage de Tulum à quelques kilomètres de là. Nous nous arrêtons au premier panneau signalant un restaurant de bord de mer et nous y passons le reste de l’après midi. Ici la côte est réellement vierge et il n’y a que quelques cabanes clairsemées en retrait des dunes. Nous profitons autant que nous pouvons du paysage magnifique qu’offrent les plages des caraïbes et ses eaux aux couleurs surréalistes. Juste avant le coucher du soleil, nous trouvons un petit coin dans les dunes à l’abris du vent pour planter la tente et y passer la nuit.


Ecrit par Guillaume

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