rue de Bogota
Départ pour Bogotá :
Ça fait maintenant un petit moment que je suis les péripéties de ma sœur autour du monde et chaque jour l’envie de la rejoindre me démange un peu plus. Alala, ça ne peut plus durer! C’est décidé : je pars en Colombie!
Lundi 11 juillet : le départ… ou presque…
Après une courte nuit due à un état de surexcitation extrême où j’ai frôlée les palpitations cardiaques, je me dirige en hâte à l’aéroport. Malheureusement je suis refoulée à l’enregistrement, victime innocente de la politique de « surbooking » d’Air France! Retour à la maison mais en passant par la case départ où je touche un petit jackpot de 600€, réparation de mon préjudice moral! Bon ça va, on va ne pas se plaindre
Mardi 12 juillet : le vrai départ!
Je J’embarque sans difficultés à bords de l’Airbus en direction de Bogotá. Je profite à bords des facilités offertes par la compagnie et m’endors tranquillement après quelques verre de champagne…
J’arrive à Bogotá.
Je passe sans encombre (ou presque) les derniers obstacles (immigration, douanes, police) qui me séparent de ma sœur. La lecture intensive du guide de conversation espagnol acheté deux jours plutôt n’a pas été suffisante pour expliquer en espagnol au policier que je ne savais pas où j’allais résider en Colombie car je rejoignais ma sœur, voyageuse de grands chemins…
Ouf, ma réputation d’immigrée illégale faite aux États-Unis n’est pas parvenue jusqu’en Colombie. Le douanier a pris pitié de moi et m’a laissé passer. Ça a parfois du bon de paraître 10 ans de moins. On vous donne le bon dieu sans confession
Je sors enfin l’aéroport et l’aperçois : d’une blondeur éclatante et la peau noirci par 6 mois de bronzage sur les routes d’Amérique centrale. Finalement elle n’a pas changée, ouf!
Nous ne nous attardons pas plus sur ces retrouvailles et nous sautons avec Clémentine dans un taxi en direction du Terminal de bus, départ pour Tunja!
Arrivée à Tunja :
C’est après 3 heures dans un bus réfrigéré, que nous arrivons à Tunja. Là, Julian, le cousin de Jonathan (un couchsurfer qui avait accueilli Marge et Clémentine à Bogotá) nous attendait dans son 4X4 blanc, flamboyant neuf.
Julian, jeune colombien de 25 ans, nous réserve un accueil très chaleureux dans son appartement, situé au dessus de sa clinique vétérinaire.
Luis et son ami Carlos ne font la visite de la ville, enfin de ce qui reste d’ouvert un mardi soir froid et pluvieux dans une petite ville de 150 000 habitants quand même! Nous trouvons tout de même un petit bar d’ouvert afin de prendre une bière locale, la Club Colombia. Enivrée par le récit de Marge en Amérique latine et par les divers voyages en Europe de Carlos, je sens la fatigue et le froid prendre le dessus. Nous rentrons nous coucher, mais pas sans un petit verre digestif d’Aguardiente Lider de la région de Boyaca! C’est un alcool au goût anisé fait à partir de la canne à sucre.
Mercredi 14 juillet : (enfin je crois…)
Nous nous réveillons le lendemain matin. Julian s’affaire déjà pour nous préparer le petit déjeuner. Une sorte de bouillon avec un gros morceau de viande de bœuf et des pommes de terre cuite à l’eau. Le tout accompagné de petits pains au lait et d’un chocolat chaud fait maison et d’un café au goût suave….hmmm…
Puis, nous rejoignons sur la place principale, la Plaza Bolivar, Carlos pour faire la visite de la Casa del Fundator, la plus vieille de toute la Colombie encore debout. Son architecture hispanique ne va pas sans rappeler l’architecture andalouse. Il y a bien une logique historique dans mes destinations de vacances!
Petit aparté pour dire que vue le nombre de fois où nous avons donné nos numéros de passeports, je suis sure que la police pouvait aisément retracer notre itinéraire en cas de problème. Papa, Maman, pas de panique donc!
Trêve de plaisanterie, nous devons déjà quitter nos hôtes pour partir à Villa de Leyva!
Villa de Leyva
Place central de Villa de Leyva
Nous prenons un petit bus collectif pour aller jusqu’à cette petite ville de villégiature pour les habitants de Bogotá. Ce village d’influence mauresque est magnifique avec ses façades blanches et ses larges rues pavées.
Par chance, nous arrivons pour la fête de la sainte de la ville. C’est l’effervescence générale et la place principale est envahie par un marché géant et des manèges de fêtes foraines. Le tout sous couvert de musica : Salsa, Reggeaton et Cumbia! Malgré le peu de touriste, une ambiance festive et bon enfant est perceptible.
Après avoir arpenté toutes les rues, nous décidons d’aller nous coucher, Margerie et Clémentine dans la tente, et moi dans le dortoir, qui devient finalement une chambre privative hihi!
Jeudi 16 juillet :
5h du matin levées! Nous décidons de grimper la montagne d’à cotée afin de voir le levé du soleil dans la vallée. Aidée de notre guide locale, une sorte de Border Collie, nous commençons cette petite marche. À 8h nous prenons notre petit déjeuner en haut de la montagne, et profiter de la vue imprenable que nous avons sur la vallée. C’est vraiment sublime! Cette vue me semble presque irréelle et j’ai le sentiment d’être un peu privilégiée…
Nous dévalons la montagne quatre à quatre afin de rejoindre le musée El Fossil, qui comme son nom l’indique, est un musée de paléontologie. L’attrait majeure de ce musée qui se trouve perdu dans les montagnes, est le squelette fossilisé d’un Kronosaure , un reptile marin, ancêtre du crocodile, de 10 mètres de long environ. Il vécu il y a 127 million d’années, pendant le Crétacée Inférieure. Ça fait réfléchir… Il n’y en a que deux spécimens au monde et le second se trouve en Australie.
Mais, la journée n’est pas fini! Il nous faut retourner au village afin de prendre un bus pour Zipaquira. Nous attendons une vingtaine de minutes aux bords de la route à coté du musée pour qu’enfin une voiture s’arrête. L’homme s’improvise taxi et nous fait monter à bords de sa vielle voiture rafistolée et dont le tableau de bords est revêtue d’une étrange moquette verte fluo…un lapin en peluche sert même de pommeau pour le levier de vitesse… Ajouter une musique assourdissante et nous voilà au Mexique, enfin selon Marge…
Zipaquira, la cathédrale de Sel
Nous finissons par atteindre Zipquira en fin d’après-midi. Il s’agit de la première merveille de Colombie, une Cathédrale de sel, construite en 1600 directement dans la mine de sel, toujours en exploitation. Un spectacle à couper le souffle ! La guide nous explique qu’il faut une tretaine de jours pour faire la visite complète de tout les tunnels… Pour notre part, nous n’y passerons que deux petites heures.
Fatiguée par cette journée interminable, nous retournons alors sur Bogotá.
La suite dans le prochain article!
Rédigé par Vanessa David
Very cool site!!!
Cheers!!!
Je savais que tu avais une âme d’écrivain Vanessa! Top cet article, c’est comme si on y était!! ;)