Archive for mars, 2011

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A la poursuite du mythe Maya


2011
03.10

En route vers Palenque


Route désertique..


Au réveil, nous prenons notre douche dans les eaux claires des Caraïbes avant de plier bagage. Aujourd’hui nous reprenons la route pour rejoindre Palenque a environ 600 km de là. Juan Carlos nous quitte à Tulum pour rentrer à Cancun en bus et retourner à sa « vie normale » et nous retrouvons notre formation initiale. Nous prenons au total cinq voitures dans la journée dont un architecte, deux femmes allant visiter leur famille, des jeunes de Mexico en vacances, des jeunes du Belize allant sur le lac Bacalar (la lagune aux sept couleurs) et un père de famille apportant le repas à sa femme qui travaille dans un poste de douane sur la route du Chiapas. Ce dernier nous offre des parts de pizza et remplit nos bouteilles d’eau potable. Nous installons notre campement dans un champ qui sert de cimetière de semi-remorques… Il est fréquent que les conducteurs des camions de marchandises contrefaites ne reviennent jamais récupérer leurs véhicules perquisitionnés et il y a des dizaines de carcasses vides aux alentours. Les sanitaires de la douane nous offrent un endroit parfait pour notre petite toilette du matin et c’est un bon endroit pour reprendre le stop. Nous trouvons très rapidement une voiture pour nous emmener jusqu’à la prochaine bourgade. L’affaire se complique part la suite car nous nous retrouvons sur une nationale sans trafic qui traverse 250km de no man’s land. Les rares voitures qui passent ne font que quelques kilomètres et nous faisons des sauts de puce. La chance nous sourie enfin lorsqu’un camion nous embarque pour environ deux heures jusqu’au croisement à 28 km de Palenque. Là nous rencontrons nos premiers homologues auto-stoppeurs, ils sont mexicains et semblent avoir beaucoup plus de mal que nous à se déplacer. Nous atterrissons enfin à Palenque vers 16h30 mais il est trop tard pour aller visiter les ruines … Après une brève visite de la ville, nous décidons de marcher en direction des ruines qui se trouvent à cinq kilomètres de la ville afin de nous avancer pour le lendemain et campons à mi-chemin.


Les ruines Maya


Temple de Tikal


Palenque est une cité Maya très spéciale sur plusieurs aspects. Elle est située au milieu de la jungle ce qui lui donne un cachet exceptionnel, nombre de maisons sont à moitié dévorées par la végétation qui tente de reprendre ses droits depuis un millier d’année. Elle comporte des pyramides avec leurs temples très bien conservés donnant une bonne impression de ce à quoi pouvait ressembler les structures complètes de l’époque. Le palais royal possède également une architecture unique dans le monde Maya avec sa tour à trois étages qui servait probablement d’observatoire. De nombreux bâtiments sont disséminés à travers la jungle et la cité était probablement la plus densément peuplée a l’époque Maya. Enfin la ville renferme trois tombeaux monumentaux dont celui de la « Reina Roja » et celui de Pakal, l’un de ses gouverneur qui fut ensuite déifié et dont la tombe à été retrouvée intacte après plus de mille ans. Les explorations du site de Palenque ont permis aux archéologues de faire de grandes avancées dans le déchiffrage des « hiéroglyphes » Maya grâce aux nombreuses stèles gravées qui y ont été découvertes. Nous passons environ 3h dans ses ruines à nous imprégner de l’atmosphère mystique qu’elles dégagent. C’est véritablement un lieu unique et contrairement à Chichen Itza ou Teotihuacan, il n y a que très peu de vendeurs d’artisanat et beaucoup moins de touristes ce qui préserve encore un peut plus l’état vierge du site.


Aguas Azul


Agua Azul


Nous partons ensuite pour les cascades d’Agua Azul. Beaucoup de gens nous en ont parle et d’après les photos que nous avons vu, il est possible de s’y baigner ce qui nous ferait le plus grand bien, car nous n’avons pas pris de douche depuis cinq jours. L’arrivée sur les lieux se fait par la partie basse et il faut remonter toutes les cascades sur environ 400m pour pouvoir se baigner, dans un paysage de jungle magnifique. Cette journée clos nos visites de sites pré-hispaniques au Mexique et se termine sur une très bonne note. Nous devrons cependant utiliser les transports en communs pour rejoindre le village de notre couchsurfer car la nuit approche et nous lui avons promis  que nous irions chez lui ce soir, mais nous n’avons aucun moyen de le contacter (le téléphone ne passe pas dans les montagnes mexicaines). Même si nous n’aimons pas trop prendre les collectivos ou les camionetas par principe, les visites de la journée valaient bien cette petite entorse à notre code de la route.


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Sur la Riviera Maya


2011
03.09

3 jours le long de la mer des Caraïbes


Repos sur la plage.

Nous partons de Cancun avec Juan Carlos qui nous dépose au sud de la ville, tout prêt de son université. Nous nous dirigeons dans la direction de Playa del Carmen à une cinquantaine de kilomètres au sud sur la route côtière de la Riviera Maya. Tout le long du trajet, les complexes hôteliers, qui se sont multipliés ces dernières années, rivalisent de luxe. Louis et sa famille nous emmène dans son pick-up et nous parle de Playa del Carmen et de Tulum qui sont des endroits plus tranquilles que Cancun. Il nous parle également beaucoup du Belize et de ses îles paradisiaques qui sont connues internationalement pour la plongée sous marine. Malheureusement, nous n’avons pas prévu d’y passer car tout le monde nous dit que seules les îles valent le coup et nous n’avons pas vraiment envie de payer 40$ US chacun pour nous retrouver dans un repère de touristes. Arrivés à Playa del Carmen, nous marchons immédiatement en direction de la plage. Nous arrivons par un petit sentier sur un bord de mer paradisiaque, encore plus beau que les plages de Cancun et beaucoup plus sauvage. Nous sommes un peut au nord du centre ville et il n’y a encore aucune construction sur le bord de mer. Nous restons trois bonnes heures sur le sable blanc alternant baignade, pique-nique, écriture et sieste. L’endroit est très prisé des familles mexicaines ce qui est un indicateur de bon coin ! Nous décidons ensuite de marcher sur la plage jusque dans le centre de la ville.


Playa del Carmen l’Européenne


Plage des européens.

Après 20 min de marche nous retrouvons les bars et les transats exposant les touristes blancs à un soleil meurtrier. Playa del Carmen possède également son lot d’hôtels et de terrasses sur la plage comme toute les villes de la Riviera Maya mais ici les constructions gardent une échelle humaine et préservent un minimum de végétation. Nous nous enfonçons dans le cœur de la ville et découvrons avec plaisir la cinquième avenue. C’est une grande rue piétonne bordée de dizaines de bars, de restaurants, d’hôtels et de boutiques très sympathiques. On se croirait dans une petite station balnéaire du sud de la France avec en prime une végétation tropicale et une ambiance festive. Les immeubles ne dépassent pas trois étages et affichent une créativité architecturale étonnante. Les mexicains ne s’y trompaient pas en nous disant que nous allions aimer Playa del Carmen, c’est petit et mignon, tout ce que l’on aime en Europe ! Captés par l’atmosphère envoûtante des lieux, nous contactons nos couchsurfers de Cancun pour leur proposer de passer la soirée ici avec nous. Juan Carols nous rejoint quelques heures plus tard avec deux de ses amis. Nous nous lançons une fois de plus pour une nuit de folie dans les boites mexicaines et nous n’en sortons qu’avec le lever du soleil. Après avoir réuni nos affaires et rassemblé nos forces, nous repartons sur la route en direction de Tulum. Cette fois nous sommes trois, Juan Carlos a décidé de passer le week-end avec nous.


Le stop a 3


Nous nous lançons dans la journée de stop la plus difficile que nous ayons rencontré depuis le début de notre aventure, non pas parce que nous sommes trois mais parce que nous sortons d’une nuit blanche et que le sommeil nous guette a chaque moment d’inactivité. Pour couronner le tout, quelques averses viennent lessiver le sol. Un premier pick-up nous emmène jusqu’à un croisement 20 kilomètres plus loin. Malheureusement, la seule station essence relativement proche se trouve du mauvais côté de la route. Nous tentons quand même le coup et trouvons au bout de 20 min un Marseillais professeur de plongée qui se propose de nous conduire à la prochaine « gasolineria » dans la direction de Tulum. Il doit aller chercher des bouteilles d oxygène pleines à la station de gonflage dans la même direction. La plongée est une activité très pratiquée dans toute la péninsule du Yucatan en raison du nombre important de « cenotes » (sources ou rivières souterraines). Il ne nous rassure pas lorsqu’il nous dit qu ’il vient juste d’attraper la dengue suite à une piqûre de moustique, nous nous sommes fait littéralement dévorer depuis Merida… il n’y a plus qu’à espérer que « nos moustiques » étaient sains. Nous nous retrouvons une nouvelle fois dans une station essence mais elle est à sec et redirige immédiatement les automobilistes vers une autre « gasolineria », il va falloir jouer serré. Nous arrivons finalement à trouver un minibus de compagnie hôtelière qui consent à nous emmener jusqu’au ruines de Tulum.


Tulum, cité maya face à la mer


Tulum, lieu paradisiaque...

Nous arrivons devant l’entrée des ruines et nous nous posons un moment pour reprendre nos esprits. Le mieux est de visiter les ruines maintenant et d’aller sur la plage après malgré la fatigue et le soleil qui est revenu et ne compte pas nous épargner. Nous partons à l’assault de la petite cité maya en prenant bien soin de favoriser les chemins ombragés. Des remparts hauts de presque 3 mètres encerclent la ville, pour rentrer nous empruntons des petits passages pas plus large qu’un homme. A l’intérieur, seules quelques maisons et deux ou trois temples sont encore debout mais ceux qui ont été restaurés sont magnifiques. Il y a une petite plage encastrée entre les rochers et l’ensemble est tout simplement stupéfiant. Les constructions sont moins grandioses que dans les sites archéologiques que nous avons visités jusque là mais la proximité de la mer et ses couleurs incroyable lui donne un charme exceptionnel. il y a également un accès à une petite plage ou les touristes peuvent se baigner ! Une fois sortis de ce petit paradis Maya, nous marchons en direction de la plage de Tulum à quelques kilomètres de là. Nous nous arrêtons au premier panneau signalant un restaurant de bord de mer et nous y passons le reste de l’après midi. Ici la côte est réellement vierge et il n’y a que quelques cabanes clairsemées en retrait des dunes. Nous profitons autant que nous pouvons du paysage magnifique qu’offrent les plages des caraïbes et ses eaux aux couleurs surréalistes. Juste avant le coucher du soleil, nous trouvons un petit coin dans les dunes à l’abris du vent pour planter la tente et y passer la nuit.


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Rencontre à Cancun, la cour de jeu des américains


2011
03.08

Manu et ses colocataires


De gauche à droite : Guillaume, Julie, Andy, Manu, Juan Carlos, Margerie, Marcos...


Cancun, Benito Juarez de son nom officiel, est scindée en deux parties totalement différentes : La zone touristique ou hôtelière d’une part, située sur la bande de terre entre la lagune et la mer des caraïbes, et la ville mexicaine un peu plus en retrait dans les terres. C’est dans cette deuxième partie que nous sommes hébergés chez Manu. Il vient du Salvador et il est ici pour ses études de tourisme. Il vit dans une grande maison qu’il partage avec 4 ou 5 personnes, personne ne sait vraiment combien ils sont réellement car cela change tout le temps. En ce moment il y a également deux argentines, une française et nous deux. Ce sont tous des étudiants qui ont à peu près notre age. Des notre arrivée, nous faisons connaissance avec Julie (la française) et Juan Carlos, l’un des résidents. Nous faisons des courses pour préparer une quiche lorraine accompagnée d’une salade de légumes, ce repas français est très appréciée de toute la maisonnée, qui n’a pas l’habitude de cuisiner (ils ne se sont servi qu’une fois de leur four et ne mangent généralement que des plats prépares ou des tacos dans la rue). Le lendemain, Juan Carlos nous fait une visite guidée de la zone touristique et nous emmène sur les fameuses plages des « spring break ers » américains. Les réjouissances officielles ne commencent que dans deux semaines et vont durer un mois mais il y a toujours des bars et une scène sur la plage qui donnent le ton de l’ambiance de fête de Cancun. Le sable est blanc et l’eau turquoise, nous trouvons cela dommage que la plage soit bordée par une allée d’immenses hôtels à l’image de Miami Beach. Le soir même, Manu nous propose de sortir au Coco Bongo, le club le plus réputé du « Party center ». Il a une amie qui y travaille et qui pourra nous faire rentrer pour 100 pesos au lieu de 550 ! Nous y allons avec des amis de Juan Carlos et de Manu ainsi que les Argentines et Marcos, le couchsurfer rencontré à Merida (qui a atterri dans la même maison que nous dans l’apres midi). Nous assistons à un show a l’américaine, mini spectacles, machines à fumée et bouts de papiers multicolores qui volent de toutes parts. Les boites françaises nous paraissent vraiment fades à côte de ce qui se passe ici. La soirée continue jusqu’à 5h du matin et nous profitons au maximum de cette folie américaine.


Cancun ou la façade du Mexique pour touristes


Cancun, le rêve américain.


Nous restons 2 jours de plus à Cancun, le temps de chercher des couchsurfers pour la suite de notre voyage et de faire une lessive, une vraie. Depuis le début du voyage nous lavons nos affaires à la main et une machine ne peu pas leur faire de mal. Nous retournons également profiter des plages mais un peut plus loin des bars et des boites de nuits cette fois. Il n’est toutefois pas possible d’échapper aux grands hôtels qui sont partout. Nous faisons également un tour dans les centres commerciaux de la zone touristique, ils sont immenses et construit à la façon Disneyland, tous les prix sont affichés en dollars américains et des petits postes de changes fleurissent au milieu des boutiques. La vie de Cancun ne tourne décidément qu’autour des touristes…

La route qui longe les plages est parfaitement entretenue et offre l’image d’une ville riche même pour des américains, mais dès que l’on se retrouve de l’autre côté de la ville, il n y a plus rien à voir. Cancun est une ville neuve et son développement n’est due qu’au tourisme. Il n’y a pas de centre sympathique avec de belles églises comme dans les villes mexicaines habituelles. Seuls les marchands de tacos et les petites boutiques nous rappellent que l’on est bien au Mexique. Si l’on n’est pas en vacances ou pleins aux as, il n’y a rien à voir à Cancun. Toutefois, ce passage du côté touristique à été pour nous une expérience intéressante grâce au couchsurfing. Nous avons pu découvrir la vie de mexicains, sans les strass et paillettes montrées aux vacanciers. Même les endroits les plus touristiques peuvent offrir à ceux qui savent où regarder, des moments de vie authentiques et naturels.


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Voyage en Terre Maya


2011
03.07

Sur la route de Chichen Itza


Le printemps au Mexique.


Nous partons de Mérida en même temps que notre hôte aux alentours de 8h pour une journée chargée. Nous avons prévu d’aller jusqu’à Cancun en faisant un arrêt à mi-chemin pour visiter Chichen Itza. Notre premier chauffeur est l’associé de Fernando avec qui il doit partir au nord de Mérida pour une affaire non identifiée. C’est un homme d’une cinquantaine d’année, habillé en pantalon léger et en chemisette blanche, parlant a voix basse dans sa voiture de luxe… l’ambiance mystérieuse des histoires de Fernando est entièrement conservée jusqu’au dernier moment passé avec lui. Une fois sur le périphérique, il nous faut rejoindre la bonne sortie, nous nous dirigeons vers une station essence ou il n’y a qu’une seule voiture. Nous demandons l’aide d’un conducteur pour la première fois de la journée et nous recevons immédiatement une réponse positive, le pick-up nous dépose à la sortie est, direction Cancun. Nous tombons quelques minutes plus tard sur Eliott, un mexicain d’une quarantaine d’année qui travaille dans le commerce de vins internationaux. Il tient plusieurs boutiques dans le Yucatan et la riviera Maya avec ses associés et il voyage autour du monde pour faire sa propre sélection. Aujourd’hui il doit se rendre à Cancun pour faire une présentation de vins à des grands restaurants et hôtels de la zone touristique. C’est un business qui marche bien ici car même si les mexicains ne boivent que très peu de vin (4L par personne et par an contre 64L pour les Français !), les touristes sont de plus en plus nombreux dans la région et le marché est en constante augmentation depuis 10 ans. Il fait parti de cette classe de mexicains qui sont vraiment riche et il s’amuse avec les commandes vocales de son pick-up flambant neuf pour changer la musique où passer des coups de fils. Nous discutons beaucoups des vins du monde et il nous invite à faire une dégustation de vins du Mexique à Cancun. Nous le quittons au péage pour nous écarter de l’autoroute et rejoindre Chichen Itza avec un couple Mexico-Espagnol également en route pour la cité Maya.


Le Kukulkan.


Le site de Chichen Itza est surement le plus connu de la zone Maya. C’était l’une des cités les plus influente du monde préhispanique et la mieux préservée jusqu’à aujourd’hui. la pyramide de KuKulcan au centre du site est devenu le symbole de toute la civilisation Maya. C’est une des seule qui possède encore un temple à son sommet. Elle est également connue pour ses particularités architecturales. Par exemple, lorsque l’on se tient à bonne distance de la pyramide et que l’on frappe dans les mains, l’eccho nous renvoit un « cri de jaguar ».  Il y a également un phénomène qui se produit 2 fois par an, lors des équinoxes. L’alignement particulier de la structure et du soleil créent une ombre projetée sur les escaliers de la pyramide qui prennent la forme d’un serpent descendant les marches. Ce phénomène attire chaque année des miliers de personnes dans les ruines et accentu aujourd’hui encore le rayonnement culturel de Chichen Itza. Le site comprend également de nombreuses autres constructions comme le terrain de pelote et des dizaines de temples et résidences de grands dignitaires de l’époque. La zone archéologique est immense  et nous y passons environ 3h. Nous écoutons quelques guides à la volée pour obtenir des informations et nous cherchons sans cesse le meilleur point de vue à l’ombre pour comptempler les ruines. Nous pique-niquons au milieu de la zone artisanale entre deux stands et nous repartons à la quête d’un aimable conducteur pour nous emmener à Cancun.

Un couple de Mexicain en vacances nous avance jusqu’à Valladolid à une trentaine de kilomètres de là. Malheureusement, nous ne sommes pas sur l’autoroute et ce n’est pas le chemin des touristes. Nous attendons 1h30 avant que la bonne voiture ne s’arrête. C’est un couple de Hongrois qui ont loué une voiture pour la journée et retournent à leur hotel au bord de la mer des caraibes dans la zone hotelière. Nous discutons en anglais avec eux et ils nous déposent 2h plus tard devant la maison de notre prochain Couchsurfer.

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Accueil 5 étoiles à Merida


2011
03.07

José Fernando et Merida


Notre hôtel pour quatre jours.


A Merida, nous sommes accueillis par Jose Fernando. C’est un mexicain qui a étudié à la UDLA et aux Etats-Unis, il a beaucoup voyage en Europe et travaille aujourd’hui dans les affaires immobilières. Il habite a deux blocs de la grande place centrale, dans un hôtel ! Tout est encore en état et fonctionne parfaitement, il y a même les petits échantillons de savon et de shampoing dans les chambres, mais il vit seul. Il s est installé dans le bureau juste au dessus de la cuisine et nous offre la chambre numéro 5 qui comporte deux lits king size, la télé avec le câble, la climatisation et une salle de bain. Nous n’en croyons pas nos yeux, nous avons un hôtel entier pour nous tout seuls ! Terrasse avec hamac, grande salle de réception, salle de repos, patio et même sauna Maya dans le jardin ! Tout ce luxe en libre service et pour pas un pesos ! Nous passons la soirée à discuter avec Fernando ou plutôt a l’écouter raconter ses histoires de business sur la Riviera Maya où il projette de faire construire un hôtel sur un terrain de plusieurs hectares. Nous nous couchons avec des étoiles plein les yeux. Le lendemain, après une petite balade dans Merida la Blanca (ville des blancs car a l’origine elle était interdite aux indigènes) nous faisons la connaissance de Marcos, un couchsurfer Argentin qui va rester tout le week-end avec nous. Fernando anime une fois de plus la soirée en nous racontant des histoires de sa jeunesse pleine de rencontres incroyables, de ses différentes affaires au tabasco et sur la Riviera Maya mais aussi à l’international. Il nous parle de la corruption et du mauvais état d’esprit des mexicain à l’encontre de ceux d’entre eux qui réussissent. Il nous dit également qu’il s’est installé dans le Yucatan car c’est l’état le plus sûr du Mexique. Au final, nous n’avons pas énormément d’occasion de prendre la parole et nous commençons à avoir du mal à discerner le vrai du faux de ses fables rocambolesques. Quoi qu’il en soit, Fernando est une personne très sympathique, il nous fait entièrement confiance et nous laisse vivre comme chez nous dans son hôtel. Nous passons de bons moments à l’écouter avec Marcos et nous le remercions encore pour son hospitalité.


Bâtiment sur l'Avenida Paseo Montejo.


Durant nos quatre jours à Merida, nous avons le temps de nous promener un peu et découvrir une ville de style espagnol, avec des bâtiments imposants et beaucoup de petits parcs très bien entretenus. Le centre est plein de touristes et la ville semble beaucoup plus riche que celles que nous avons vu au Mexique jusqu’ici. Il y a même des concerts soit-disant traditionnels organisés pour un publique exclusivement blanc où l’on présente les costumes et les danses au micro avant le spectacle… Autant dire que cela nous fait un choc après les deux dernières semaines où nous n’avons quasiment pas vu de touristes. L’avenue Paseo Montejo est désignée comme les Champs Elysées de Merida. C’est une grande avenue bordée par des bâtiments de style européen très espacés . Elle a été construite à l ’origine par les commerçants et les industriels du textile qui ont fait fortune dans la région. Il y a de nombreuses sculptures sur les trottoirs et un magnifique monument célébrant l’indépendance du Mexique. Merida est une vile très calme et propre et nous montre un autre visage du Mexique.




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